Maximisez l’impact de vos couvertures de livres : choix des couleurs expliqué
En auto-édition, les écrivains doivent faire des choix importants quant à l’esthétique et à la présentation de leurs couvertures de livres.
Le choix des couleurs de la couverture est tout aussi important que celui de la police d’écriture ou de la mise en page de l’ouvrage. Comment créer une couverture originale qui respecte les tendances actuelles ? Comment faire un livre qui se démarque des autres ? Réponses !
Pour ce qui est du choix de la couleur dominante de la couverture du livre, il doit se faire en fonction du contenu de l’ouvrage, du public cible et bien sûr, de l’ambiance que l’on souhaite créer. Ce sont les trois éléments clés à prendre en compte. Bien entendu, l’idée est de créer une couverture qui donne directement le ton au lecteur. Grâce à sa couverture, ce dernier doit pouvoir deviner l’ambiance générale du bouquin et son genre.
Le visuel de la couverture doit laisser apparaître clairement le titre : celui-ci ne doit pas être noyé dans l’image ni dans les couleurs choisies par l’auteur.
Un thriller ne sera par exemple pas couvert de jaune, d’orange ou de vert, mais plutôt de noir, de rouge, de bleu foncé ou de gris. Les romans de fantaisie ou de religions adoptent généralement des coloris violets mêlés de blanc, de noir, de bleu… Les romans et les livres qui traitent de sujets légers, joyeux ou de développement personnel arborent des couleurs positives comme le rouge, le rose, le jaune, le vert, le bleu clair, le blanc…
Avant de réaliser la couverture du livre, il est possible de créer une planche tendance afin de définir l’univers visuel de l’ouvrage. Cette planche servira de base pour choisir les couleurs à associer sur la couverture du livre. Les possibilités de personnalisations sont innombrables.
Les couleurs nous inspirent des émotions particulières et nous offrent un ressenti unique.
Lorsque l’on crée des ouvertures de livres, il faut prêter une attention très particulière au choix de ses couleurs. Elles ont toutes une signification singulière et vont influer sur l’intérêt et la décision d’achat du lecteur. Ici, l’enjeu est de taille. Il faut parvenir à bien marier les couleurs, leurs symboliques respectives et leurs concordances.
La roue chromatique est un nuancier qui permet d’apprécier les relations entre les différentes couleurs. Elle a permis d’étudier les relations entre les couleurs donc, mais également les effets psychologiques de chacune d’elles. Pour choisir la ou les couleurs d’une couverture de livre, il faut donc s’intéresser au champ d’études de la théorie des couleurs.
Pour les couvertures de livres autoédités, l’harmonie chromatique est importante.
Le gris est une couleur fade, douce et apaisante, qui renvoie au calme et au silence. Il peut aussi être synonyme de solitude, de tristesse ou de malheur. Il tient une place récurrente sur les ouvrages historiques, mais également sur les couvertures de polar ou de thrillers psychologiques.
Le rouge est une couleur éclatante et chaude, qui nous évoque des émotions fortes. Dynamique et stimulante, elle provoque une réaction vive et a tendance à susciter l’enthousiasme. Son potentiel d’action est très fort et sa symbolique est positive, même s’il est souvent présent sur les couvertures de polar et de thrillers.
Le bleu est une couleur très populaire et souvent utilisée dans les visuels de marketing. Elle possède aussi la signification la plus complexe en raison de ses multiples nuances. Il est le plus souvent synonyme de sérénité et de calme. Il déclenche également un sentiment de confiance.
Le vert est la couleur de l’harmonie, de l’abondance, du rafraîchissement. Il évoque l’énergie, la jeunesse, la stabilité, mais aussi le plein air et la nature. Tout dépend de sa nuance. Le vert est toutefois peu utilisé en édition, car il se vend assez mal.
Le jaune est une couleur psychologiquement puissante, qui inspire confiance et remonte le moral. Il représente donc la joie de vivre et transmet des émotions positives. D’après le Wall Street Journal, le jaune criard est la couleur qui surpasse toutes les autres en couvertures des livres.
Le violet est une couleur douce, délicate, qui évoque généralement le rêve, la magie et l’imaginaire. Elle est tout à fait adaptée aux romans de fantaisie ou de science-fiction. Le violet est aussi utilisé pour illustrer les thèmes religieux.
L’orange est une couleur pleine d’énergie que l’on associe généralement à l’action. Cette couleur chaude rappelle la lumière, le soleil, le feu. Elle transmet de la joie, de l’optimisme et du plaisir, et elle peut être synonyme de détermination et de force. Ainsi, l’orange s’associe souvent au jaune et au rouge sur les couvertures.
Le blanc est un symbole de lumière qui représente l’innocence, la délicatesse, la pureté, la paix et la sérénité. Il peut attirer l’œil du lecteur sur un élément spécifique de la couverture. Cela permet de mettre en lumière un détail clé du bouquin et attirer la curiosité du lecteur.
Le noir est synonyme de mystère, d’autorité, de rigueur et il est le plus souvent associé à des valeurs négatives. Néanmoins, il se marie très bien avec les autres couleurs et permet de les mettre en valeur. Le noir donne de la profondeur à la couverture et il est très souvent utilisé dans les couvertures de romans à suspens, les thrillers et les livres du genre.
Les auteurs qui choisissent l’auto-édition commettent souvent l’erreur de surcharger les couvertures de livres, en espérant attirer un maximum de regards sur leur ouvrage. C’est une erreur qui peut leur porter préjudice.
À l’inverse, trop minimiser une couverture peut aussi avoir un effet pervers sur l’attrait du livre, et donc sur ses ventes. L’idée n’est pas de ressembler à un Gallimard, mais de parvenir à attirer l’attention. Sans oublier que le livre peut être présenté sous différents formats, comme en e-book (livre électronique). Le livre peut aussi être mat ou brillant.
Il faut parvenir à associer les couleurs, les illustrations et les informations écrites de façon à créer une couverture impactante, ni trop chargée, ni trop minimaliste.
En regardant la couverture, le lecteur doit pouvoir comprendre de quel type d’ouvrage il s’agit, sans pour autant obtenir tous les détails du livre. Et cela peut être difficile pour des professionnels de l’écriture dont le métier n’est pas de créer des visuels, mais des contenus écrits. L’accompagnement dans le domaine de l’auto-édition peut s’avérer utile à la création d’une couverture inspirante et réussie, avec des détails subtils, mais utiles au lecteur.